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Moi je tue ils

Moi je tue ils
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29 avril 2007

C'est pour tout le monde pareil.

Tu as du jus de cerise sur les lèvres.
Comme un peu de sang. Les restes d’un acte manqué, oublié ou presque. Un meurtre.
Faut pas leur en vouloir. Faut pas nous en vouloir si la beauté est partout. L’amour aussi. Et puis, Fabrice avait une sérieuse envie de baiser.
Elle était là, un sourire en coin, assise sur la chaise dans la pénombre de la salle. Elle savourait sa coupe de glace avec gourmandise et ne le quittait pas des yeux.

Ses doigts plongeaient au fond de la crème et elle les léchait doucement, délicatement. Elle croquait dans les cerises et les fraises juteuses. Il s’approcha d’elle, en se disant que de toute façon, qui ne l’aurait pas fait ?
Puis c’est le vide. Le noir. Le néant.
Mains. Addition. Paroles. Bitume. Vitesse. Poignée de Porte. Escalier. Tissu. Plis. Frissons.Cris. Peur. Douleur. Bonheur. Sueur

Jouissance.
Elle partit telle un fantôme, ne laissant d’elle qu’une légère odeur de Jasmin. Une odeur de bonheur partagé. Il s’endormit, un sourire au coin des lèvres.
Un sourire immense.
Et il rêva d’elle, de sa bouche et de ses courbes, de sa voix et de ses reins, de ses seins et de sa peau.
Au réveil, il n’était plus seul. Bonjour chérie. Ca a été au travail. Je t’aime.
Oui. Fatiguant. Tu as du jus de cerise sur les lèvres. Embrasse moi..
Je t’aime moi aussi.

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